¡ Imaynalla Cachanku ! (bonjour en Quechua)

Mercredi matin, nous sommes allés au point de départ des transports pour Chataquila, point de départ d'une rando signalée par l' office du tourisme de Sucre. Du fait de la saison des pluies, les bus ne partaient pas. Nous avons donc choisi la compagnie de transport "Bétaillères Tasses-toi-dans-le-fond", qui pour 20cts d euro nous a conduit 3heures dans la montagne. L' ambiance est trés chaleureuse, tout autant que les fesses de la dame qui s'assoit sur mon bras. A mi-trajet, il s' est mis à pleuvoir, heureusement le chauffeur nous a baché assez rapidement. A l arrivée (1re photo) nous étions 8 randonneurs et trés vite on s'est aperçu que nous étions 6 francais, un belge et un italien (dépaysement total). Nous sommes partis sous la pluie qui a vite cessée. Le chemin des Incas , les trois premieres photos , est magnifique et le chemin est trés impressionnant. A la fin , une bolivienne, nous présente des tiquets pour payer le passage sur le chemin avec écrit 5 bols et nous en demande 10. Ensuite nous avons cherché "Le" pont qui franchissait la rivière, photo 6, puis nous nous sommes trompés de chemin (on s'en rend compte une foi en haut de la mauvaise montagne), pour finalement revenir au niveau du pont(à socapampa). Le chemin introuvable et la nuit arrivant, nous sommes restés là en essayant de chercher de l' eau dans un village fantôme. Une fois résigné, nous avons interpellé une bolivienne et sa fille (environ 8 ans) qui allaient aussi dans notre direction, à Maragua. Le chemin devait duré 2 heures. ! Ne jamais croire un Bolivien qui vous donne ce type d'info! Alors là, " ce que j' ai fais, aucune bête ne l'aurait fait..." par contre une bolivienne de 8 ans peut le faire 3 fois par jour. Le manque d'endurance, les sacs de 20 kg ou les années de clopage intensifs ont créé une écatombe dans nos troupes. Malgré l' effort de la bolivienne pour nous attendre ou les pauses pour allaiter le bébé quelle avait dans l'un de ses tissus (¿?), nous nous sommes fait distancer. Nous avons donc continué, seuls, à la lueur de la nuit. Plus jamais je ne referais Ça, pas pour le danger ( c'était pas dangereux maman!), mais retrouver un chemin incas de nuit, parmi les cailloux est trés compliqué. Aprés un long moment dans l'expectative, nous avons trouvé une maison où des gens (enfant et vieilles boliviennes ont proposés de nous conduire aux village, à 20 mn boliviennes. Arrivé au village, nous nous sommes évanouis. Le lendemain, le village s est révelé être trés beau (photos 8,9) et trés peu peuplé ( j'ai quand même réussi a distribué les crayons de couleurs que j'avais eu la bonne idée d'emmener dans une rando d' environ 8heure). Nous avons préparé un frugal repas de 6 oeufs durs et 7 patates chez une bolivienne tissant un pancho. Les sannitaires sont extraordinairement grands (photos 8 et 9). Le camions ne passé pas dans ce village ! ne pas croire une office du tourisme bolivienne qui vous donne ce type d' info ! Le lendemain, sont mari nous a montré (conduit) la direction du pueblo desservi le plus proche (4 heures de marche). J ai même appris un peu de Quechua.
Nous sommes arrivés à temps pour le bustaillère. Même ambiance surpeuplée, au milieu du trajet je suis descendu du camion pour construir un passage à gué avec d' autre personne. Il parrait que tout le bus a rit quand le gringo est descendu, il ne riaient plus quand on a  pu repartir. Voilà, un périple riche en aventure.. Je suis a Sucre capitale (constitutionnelle) de la Bolivie, je ne pense pas pouvoir écrire avant La Paz. Je vais vers Cochabamba, puis Torotoro,... Salut a tous!